ahlen bik ya sahbi
La réalité ya khoya, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis.
chez nous il y a juste une minorité qui sont bien dans leur peau, l'autre minorité de gens ils acceptent la situation comme elle est actuellement en disant (el hamdoulah 3la 7adh sa3a, hakdha wala kthar) ils ont raison aussi de dire ca, parce que si on pense comme il faut on se rend compte que les années 90 ont laissé pas mal de traces et de traumatisme, encore gravés dans nos mémoires ya wlid sheikh.
La braquet de personne, qui sont touché chez NOUS et sensible a la situation actuelle, c'est les gens entre 20 ans ET 35, peut etre meme 18 et ils ont raison d'etre mecontent et de le dire haut et fort , si tu ne TRAVAILES pas pendant cette periode de ta vie pour faire une situation, ET COMME tu le dit si bien ya ENSEM: 10 ans de travaille a l 'étranger qui vaut un siecle chez nous, j'ai trouvé que tu exagerais un peu au debut mais en pensant au cout de la vie a Dellys et partout en Algerie.
Un petit exemple pour rendre les choses plus compréhensible pour mr tout le monde.
Un americain un ouvrier sans specialité rien gagne 10/heure s' il travaille 40h/semaine =400$/s, par mois cela fait 1600$ ya si Ensam
un Algerien ordinaire disant qu'il gagne 1500DA/mois si tu fais un petit calcul avec le change en noir, allez faisant le ce calcul...pour voir la verité ya djma3att el khir.
1.600,00 USD États-Unis Dollars = 1.033,61 EUR Euro
1 USD = 0,646004 EUR 1 EUR = 1,54798 USD
http://www.xe.com/ucc/convert.cgiRemarque, aux USA je pense que c'est un salaire brut puisque il enleve un peu d'impot sur le revenu mais nous tenons pas compte pour ce calcul.
donc 1000$ US en algerie = 10 000 000DA au marché noir ;-))
Donc tu as raison 100/100 sans exageration ya kho en disant qu'un algerien travaille une année pour gagner le salaire d'un occidental, je vois que tu es bien renseigné ya wlid sheikh.
en plus les choses coute le meme prix, sa prouve que le cout de la vie est tres cher chez nous , comment en arrive a vivre avec peu j'ai pas de solution , je pense que cé la baraka qui tombe du ciel et une chance qu'on a cette baraka et que nous sommes croyants et croyantes sinon ma tefrach.....
la vie et belle ya khoya et tout le monde merite de la vivre convenablement avec au moins un minimum, peut être que tu peux m'aider en me donnant qlques exemples de choses essentielles.............
je t'invite a lire cet article si tu as le temps
L'éminent juriste Mahiou.......a lire vraiment parce qu'il accorde
très rarement des entrevues a la presse...pour ne pas dire jamais
Ahmed Mahiou. Directeur de recherche à l'Institut de recherche et d'études
sur le monde arabe et musulman (Aix-en-Provence)« Les juges algériens interprètent les lois de façon
erronée »
Interrogé en marge de la rencontre sur les « Savoirs et les Sciences »
organisée par l'Institut d'études avancées de Nantes et le Cread, les 31 mai et
1er juin derniers à Tipaza, Ahmed Mahiou, professeur à la Faculté de droit
d'Alger, de 1964 à 1990, et ancien doyen, auteur de plusieurs ouvrages et
articles, et présentement directeur de recherche à l'Institut de recherche et
d'études sur le Monde arabe et musulman d'Aix-en-Provence, a bien voulu répondre
aux questions que nous lui avons posées portant sur l'évolution de la justice
algérienne au cours de ces 15 dernières années, l'état d'application des textes
juridiques, le non-respect des conventions internationales par certains juges
comme ce fut le cas lors du procès qui vient de se dérouler à Tiaret, la mise à
niveau de la justice et la formation de ses principaux acteurs. Quel regard portez-vous sur l'Etat de droit en Algérie après
plus de quinze années d'absence de votre pays ? Dans quel sens les choses
ont-elles, selon vous, évolué ? Il s'agit plutôt
d'éloignement et non d'absence, car je reviens régulièrement au pays, même si la
Faculté de droit d'Alger ne m'a jamais invité, et surtout, je lis encore plus
régulièrement la presse algérienne, dont je tiens à saluer le courage et les
efforts pour informer correctement les citoyens malgré les nombreuses
contraintes qu'elle rencontre. En tout cas, l'éloignement permet de prendre du
recul, d'observer plus sereinement les événements, même si ma méthode
d'observation n'a pas tellement changé. En effet, déjà quand j'étais en Algérie,
je me souviens que rien ne m'empêchait de tenir des propos qu'on qualifiait
alors de subversifs du temps de la pensée unique. Dans mes cours, je critiquais
le système en place, le parti unique et ses abus, les abus de l'administration,
notamment le manque de respect à l'égard des libertés publiques, souvent au
grand étonnement de mes étudiants dont certains occupaient de hautes
responsabilités dans l'administration, y compris les services de sécurité.
J'ai toujours gardé cette liberté de pensée, mais avec de la distance, j'observe
que l'évolution du droit algérien est assez singulière. On se souvient d'une
époque, celle du socialisme, où on voulait révolutionner le droit, mais on sait
que les résultats n'ont pas été à la hauteur des espoirs. En fait, aucun système
juridique ne s'accommode de changements brutaux ou de révolution, car la mise en
place d'un tel système obéit plutôt à une construction progressive dans la
rigueur et la sérénité. Nous sommes par la suite revenus aux sources en adoptant
le droit classique, en grande partie influencé par le droit français, qui reste
la matrice de base de tout le droit des pays du Maghreb. Et ce n'est qu'après
être revenue à ce modèle, que l'Algérie tente d'adapter sa législation à divers
secteurs ou domaines de la vie nationale, en tenant évidemment compte de
certaines particularités propres au pays. Je dirais que, globalement, les
textes adoptés en Algérie sont satisfaisants, même si techniquement ils auraient
pu être mieux rédigés, plus clairs, mieux ordonnés ; malgré ces imperfections,
on peut dire que globalement les règles de droit vont généralement dans la bonne
direction, si l'on excepte certains domaines contestables comme le statut de la
famille ou le domaine des libertés publiques.
Mais bien souvent
pas, ou mal, appliquées… Le gros problème se pose en
effet en termes d'application, non seulement par les citoyens mais également et
d'abord par l'Etat lui-même, ce dernier ne respectant pas souvent pas les règles
qu'il énonce. A titre d'exemple, après avoir réformé la justice, institué un
Conseil d'Etat et des tribunaux administratifs pour séparer la justice judicaire
de la justice administrative, la réforme n'est malheureusement pas allée
jusqu'au bout de la logique. On a certes créé le Conseil d'Etat — ce qui est
bien — mais on n'a toujours pas mis en place les tribunaux administratifs
indépendants pour instaurer, à côté de l'ordre juridique judicaire, un véritable
ordre juridique administratif ; on continue aujourd'hui à fonctionner avec des
chambres administratives auprès des cours. On se pose alors la question de
savoir pourquoi on tarde à appliquer une loi qui a pourtant été adoptée depuis
fort longtemps. On peut citer bien d'autres domaines où l'Etat ne respecte pas
les lois adoptées et cela ne constitue pas un bon exemple pour le citoyen qui
est en droit de dire : puisque l'Etat lui-même ne respecte pas les textes qu'il
édicte, pourquoi devrais-je les respecter moi-même ? Le respect du droit est
tout une pédagogie, c'est quelque chose qui se cultive, c'est une bataille au
quotidien, et c'est sans arrêt qu'il faut rappeler qu'on doit respecter les
règles de droit. L'Etat de droit ne peut exister vraiment que si le respect du
droit est considéré comme important à la fois par les citoyens et l'Etat ; il
faut que ce respect soit intériorisé par chacun des acteurs de la vie sociale et
politique.
Ce qui se passe dans le secteur de la construction est un bel
exemple de non-application des textes de loi… Le cas le plus flagrant est
sans doute celui de la construction, parce que cela se voit et s'inscrit dans le
paysage algérien qui apparaît très anarchique. Les constructeurs ne respectent
pas les règles d'urbanisme et les contraintes, notamment en empiétant sur le
domaine public au point d'empêcher la circulation dans les rues des nouveaux
quartiers, en détruisant les espaces verts, etc. Par ailleurs, beaucoup de
constructions commencent et s'arrêtent à un certain niveau, laissant les
bâtiments à l'état de carcasses épouvantables et inesthétiques. Il est temps de
prendre les mesures appropriées obligeant les constructeurs à terminer leur
maison dans des délais raisonnables ; mais encore faut-il que l'Etat lui-même
donne l'exemple en terminant ses propres chantiers et travaux dont certains ont
duré plusieurs dizaines d'années, à l'exemple du métro d'Alger. J'insiste donc
sur l'aspect exemplaire du comportement de tous les organismes publics qui sert
de « boussole » pour la conduite des citoyens et qui doit donc être correct et
cohérent pour inciter les citoyens à agir de la même façon.
On décèle dans
ces manquements comme une incapacité de la justice à faire respecter la
loi… Il y a effectivement de
grands manquements, de grandes faiblesses de la justice. On sait qu'il y a tout
un débat sur l'indépendance des juges, notamment lorsque les dossiers prennent
une tournure politique. Il y a parfois des problèmes de compétence et de sérieux
de la part de certains juges, des problèmes de corruption qui se manifestent non
seulement chez les juges mais également chez les avocats et les différents corps
chargés de faire respecter la justice. Ce sont des problèmes débattus
régulièrement depuis longtemps, mais les améliorations apportées sont lentes,
limitées ou inexistantes. Par rapport à l'ampleur des problèmes, il faudrait
sans doute des mesures beaucoup plus drastiques mais justes, car il ne s'agit
pas de sanctionner à tort et à travers comme on a tendance à le faire parfois.
Et ce n'est sans doute pas en promulguant de nouveaux textes de
loi qu'on pourra pallier ces manquements… Il y a sans doute des cas où
des textes manquants doivent être élaborés, mais il ne faudrait pas trop
légiférer également et surtout ne pas produire de mauvais textes. Je prends
l'exemple le plus récent du texte promulgué pour apporter des restrictions à la
liberté de culte. Il constitue une violation de la Constitution et des
obligations internationales de l'Algérie visant à faire respecter la liberté des
cultes (protocoles des Nations unies sur les droits civils et politiques, Charte
africaine des droits de l'homme, Charte arabe des droits de l'homme). Un procès
comme celui qui vient de se dérouler à Tiaret apporte la preuve aux yeux du
monde que l'Etat algérien ne respecte pas ses engagements les plus importants et
que les juges interprètent les lois et règlements de façon erronée. J'ose
espérer que les juges supérieurs rétabliront la bonne interprétation d'un texte
contestable qui n'est pas conforme aux engagements du pays, car les conventions
internationales ratifiées sont supérieures à la loi en Algérie.
La
justice algérienne a, à l'évidence, besoin d'une mise à niveau, sous quelle
forme pourrait-elle, selon vous, être envisagée ? Une commission de
réforme de la justice a fort bien travaillé, mais peu de ses recommandations ont
été mises en œuvre et celles-ci restent toujours d'actualité. Il y a notamment
un grand besoin de formation des acteurs de la justice, à commencer par les
magistrats, les avocats et ceux qui y sont associés. Il y a là incontestablement
un problème de mise à niveau qui renvoie à un autre problème, celui des facultés
de droit où le niveau des juristes est tout simplement lamentable. Il y a de
manière globale une chute anormale de la compétence et de la rigueur dans la
manière de comprendre et d'enseigner le droit qui est absolument inquiétante. Ce
ne sont pas les étudiants qu'il faut incriminer mais les enseignants dont le
niveau est si bas qu'on se demande aujourd'hui comment on va assurer la relève
lorsque les vieux fonctionnaires partiront à la retraite. Si je prends l'exemple
de la Faculté de droit d'Alger, qui devrait donner l'exemple parce qu'elle est
dans la capitale, on constate qu'elle s'est refermée sur elle-même et elle se
complaît dans une médiocrité telle qu'elle déforme des générations d'étudiants.
Elle n'a pratiquement aucun contact avec ses homologues à l'étranger, que ce
soit au Maghreb, dans le Monde arabe ou en Europe ; aucun colloque international
n'est organisé pour permettre des échanges intellectuels et aucune activité
scientifique digne de ce nom n'y existe. Mon impression est que la Faculté de
droit d'Alger fuit les contacts et échanges internationaux pour camoufler
l'incompétence et l'incurie de son corps enseignant pléthorique. Par ailleurs,
elle est d'un gigantisme effrayant avec 15 ou 20 000 étudiants, alors qu'il
faudrait créer une, voire deux autres facultés, comme cela a été fait à
Casablanca et à Tunis pour avoir des unités plus faciles à gérer.
La
mise à niveau de la justice ne devrait-elle pas passer d'abord et avant tout par
l'autonomie des juges ? Les textes en tout cas
proclament cette indépendance, mais la réalité est tout autre. Pourtant, il faut
absolument que le juge soit indépendant, non seulement de l'Etat mais également
du pouvoir économique. Il ne faudrait pas qu'en raison d'une dépendance
économique, le plus riche obtienne justice uniquement du fait de sa position. Il
faudrait donc à l'avenir faire attention à tout cela, car l'indépendance du juge
est importante à tous égards et il ne s'agit pas de quitter une dépendance pour
tomber sous autre. Cela étant, l'indépendance des juges suppose la réunion de
plusieurs facteurs, même si le statut de l'organisme chargé de veiller sur la
discipline du corps judiciaire est évidemment un élément déterminant, avec
notamment une véritable indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif.
http://www.elwatan.com/Les-juges-algeriens-interpretentPar Nordine Grim