Le «baril» d’huile à 950 DALes produits de première nécessité continuent de flirter avec les cimes malgré la volonté des pouvoirs publics de les maintenir à un niveau gérable par les petites bourses. Le constat est amer à plus d’un titre et un simple tour chez les commerçants de la ville permet de comprendre que le salut n’est pas pour demain.
Actuellement à Oran, le prix d’un bidon de
5 litres d’huile de table est cédé à pas moins de
950 dinars.
«C’est plus cher que le salaire d’une journée de travail pour un smicard et c’est une honte !» , avouera, la mort dans l’âme, un commerçant du quartier de Gambetta qui, pour prouver sa bonne foi, exhibera la facture pour prouver qu’il a acquis, auprès d’un grossiste, ce «précieux liquide» au prix de
860 dinars le bidon de 5 litres.
Cette tendance à la hausse, toute bride abattue des produits de large consommation, est aussi visible pour les autres matières à l’instar de la semoule qui continue d’être vendue, par certains détaillants, au prix de
420 dinars le quintal.
Mais, ce qui laisse perplexe est que le
lait connaît depuis des semaines une tension à Oran. Les ménages sont contraints de se rabattre sur le
lait en poudre qui met à l’abri des
tentations de supercherie sur la
qualité, relevées chez certains producteurs.
Actuellement, plusieurs citoyens ont
délaissé les sachets de lait pour acheter du
lait en poudre. «Et à ce rythme, je crains que cette nouvelle tendance de consommation ne soit contrariée par une hausse du prix qui sera décidée par les importateurs de ce produit», dira un autre commerçant détaillant de Gambetta.
Source :
http://www.echo-doran.com/alaune.html