GB : aménagements pour les élèves musulmans pendant le Ramad

GB : aménagements pour les élèves musulmans pendant le Ramadan.

Pendant le mois de Ramadan, de l’aube au coucher du soleil les musulmans s’abstiennent de manger, de boire et d’avoir des rapports intimes avec leur époux(se). Cette prescription ne concerne pas seulement les adultes, les adolescents doivent eux aussi s’acquitter de cette obligation.

Afin de leur rendre la tâche plus facile, le conseil municipal de Stoke-on-Trent en Grande Bretagne a émis quelques recommandations à l’usage des écoles pour ne pas pénaliser les élèves qui jeûneraient le mois de Ramadan. Parmi ces conseils, la ville préconise de ne pas prévoir durant le mois bénis de réunions après l’école avec les parents d’élèves ni d’examens, l’idée est encore une fois de ne pas désavantager les élèves jeûneurs par rapport à leur camarades.

Par ailleurs, la ville recommande durant la période de jeûne d’éviter les cours de natation. En effet, nombreux sont les élèves à ne pas vouloir prendre le risque de rompre une journée de jeûne en avalant de l’eau.

L’autre aménagement concerne les cours d’éducation sexuelle, afin d’éviter toute mauvaise pensée durant cette période ces cours seront suspendus.
Ces recommandations du Conseil Municipal s’inspirent d’un guide émis par le Conseil des Musulmans du Royaume Unis à destination des écoles. En France, on imagine mal le CFCM prendre ce genre d’initiatives, par ailleurs comment seraient-elles accueillies pas nos concitoyens ?

La tolérance de nos voisins Anglais devrait inspirer nos institutions. Il ne s’agit pas d’un combat opposant les musulmans à la République mais tout simplement d’un signe d’ouverture à l’égard de la communauté musulmane, composante à par entière de nos sociétés.
Ruth Rosenau conseillère municipale de Stoke-on-Trent déclare : « Il n’est pas question d’introduire de nouvelles règles mais il s’agit seulement de conseils à l’usage des écoles afin d’être plus souple dans la manière dont ils gèrent la pratique du jeûne Ramadan »
Enfin le conseil municipal estime que « La principale préoccupation doit être que les enfants ne se sentent pas désavantagés durant leurs activités scolaires à cause de leur religion »

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13.07.20