L'hopital de Dellys

BOUMERDÈS
L'hôpital de Dellys : une réelle métamorphose
L'hôpital de Dellys implanté à quelques encablures seulement de la mer, « respire » depuis quelques mois au grand bonheur de la population de la région une… santé tout simplement épatante. Pour en savoir davantage sur cette importante infrastructure sanitaire, nous nous sommes rapprochés de son premier responsable Amar Gassi qui nous a accueilli dans son bureau avec une extrême gentillesse. D'emblée, notre interlocuteur nous dira qu'il a hérité après son installation, il y a de cela deux années, d'une situation pas du tout reluisante et qu'il lui a fallu beaucoup de temps mais également et surtout une patience à toute épreuve pour remédier aux nombreuses lacunes constatées. Prié par nos soins de citer ces lacunes, le premier responsable de l'hôpital Mohamed Boudaoud, n'ira pas par trente six chemins pour dire que la plus importante tâche à laquelle il devait absolument s'atteler pour parer au plus pressé était celle de créer un climat de confiance capable à même de porter inévitablement ses fruits pour le plus grand bien de la communauté. Le deuxième point et non des moindres a trait à l'état déplorable de l'infrastructure qui avait pourtant connu dans un passé pas lointain d'importants travaux de réfection. Amar Gassi, citera, enfin, le problème du manque flagrant de matériel médical dont la disponibilité aurait évité aux citoyens d'accomplir de périlleux déplacements vers d'autres hôpitaux à l'instar de ceux d'Alger, de Tizi Ouzou, de Bordj Menaïel et de Thenia et aurait également facilité grandement la tâche au personnel médical et paramédical. Et au directeur de l'établissement public hospitalier (EPH) de Dellys d'enchaîner avec beaucoup de satisfaction : «Actuellement, notre établissement compte 400 fonctionnaires dont 43 médecins spécialistes.» Et d'ajouter : «à la grande satisfaction de nos patients, l'hôpital de Dellys compte actuellement 10 services dotés de 21 unités et de 162 lits avec en prime un matériel médical des plus sophistiqués. À titre illustratif notre interlocuteur nous citera le matériel acquis pour le service de la pédiatrie pour une enveloppe financière colossale indispensable pour la santé des prématurés. Prié de nous citer les différents services dont dispose son établissement, notre interlocuteur nous dira : «Nous disposons des services suivants : Chirurgie générale, épidémiologie, Gynécologie obstétrique, Radiologie centrale, Laboratoire central, Médecine interne, Médecine du travail, Pédiatrie, Pharmacie et enfin le Service des Urgences Médico-chirurgical, tous dotés de 2 unités chacun à l'exception du service de la Médecine interne qui dispose, lui, de 3 unités. » Le directeur de l'EPH de Dellys, n'omettra pas de mentionner que certains médecins spécialistes accomplissent leur noble mission dans le cadre du service civil (SC). Invité par notre interlocuteur à une visite sur le terrain, nous avons constaté que d'importants travaux de réfection sont menés tambour battant pour redonner à cette structure sanitaire un visage autrement plus accueillant et plus attrayant. Il est à signaler que bien que les travaux soient menés au niveau de la totalité des services, il n'en demeure pas moins que l'établissement continue d'assurer avec beaucoup de rigueur sa noble mission, celle de préserver la santé des patients. Avant de quitter les lieux, notre interlocuteur nous dira avec une grande modestie : «Même si beaucoup reste encore à faire, j'ai la conscience tranquille et j'ai la satisfaction morale du devoir accompli.» Enfin, nous avons constaté de visu que le premier responsable de cet important hôpital de l'Est de la wilaya de Boumerdès, a surtout gagné en l'espace d'un temps relativement très court la confiance et l'estime du personnel, ce qui est en soi une performance dont un milieu où il est difficile de se frayer un passage. La stabilité au sein de cet EPH qui commence à renaître de ses cendres, faut-il le préciser, semble avoir porté ses fruits.
A. Massinissa

Source: Le courrier d'Algerie


Est ce que c'est vraiment vrai,? si c'est le cas bravo pour ces responsables


Boulodrome

L'hôpital de Dellys continue à fonctionner comme tous les hôpitaux d'Algérie,c'est-à-dire au ralenti et jamais à plein régime.Il n y a qu'à voir le service de maternité où les week-end on ne trouve jamais un gynécologue de garde,malgré qu'ils sont au nombre de trois les gynéco à ce que je sais.Beaucoup de femmes sont réorientées vers Tizi parceque les sages-femmes refusent de recevoir et prendre en une femme qui va accoucher en l'absence du gynécologue.Beaucoup de zawaliya ont été contraints d'emmenées leurs femmes dans des cliniques privées en vue d'accouchement et ils ont payé 5 ou 6 millions de centimes comme frais alors que l'accouchement était possible à l'hôpital et gratis avec tous les désagréments de transport et des va-et-vent en moins.
Et puis,il y avait une gynécologue avec laquelle les femmes enceintes étaient à l'aise,je ne sais pas si on l'a virée ou mutée,et elle a été remplacée par un homme.Donc,plus de gynécologues femmes à l'hôpital de Dellys,ce qui est anormal à mon avis.Normalement dans ce domaine,on n'accepte que les femmes,parceque je vois mal un homme,puisse-t-il être médecin,examiner ma femme dans son intimité la plus intime.Et croyez-moi,il y a des dépassements honteux commis par des gynécos mâles à l'égard de nos femmes et soeurs.

Et quand c'est une femme gynécologue qui ausculte un homme, il n'y a pas de dépassements, j'imagine ! Cela ma rappelle une caricature où on voit un couple chez un médecin généraliste, et c'est le mari qui tient le stétoscope posé sur la poitrine de sa femme et non le médecin.

Il ya problème,oui.Normalement les femmes sont auscultées par des femmes et les hommes par des hommes.Pourquoi forme-t-on des médecins femmes si ce n'est pour examiner des femmes quand elles sont malades.Ceci pour ceux qui ont le sens de l'honneur et de la bienséance,bein sûr.Ceux qui n'ont pas le sens de la pudeur peuvent faire examiner leurs femmes,mères ,et soeurs,dans leur intimité la plus intime par des médecins hommes.Ils sont libres.
Quand ta femme est enceinte AZEM et qu'elle doit subir un examen gynécologique,emmène-la chez un gunéco masculin et regarde-le entrer une main baladeuse sous sa robe et dis-moi ce que cette scène suscitera en toi.

L'essentiel, c'est qu'un malade doit avoir des soins de qualité. Administés par un homme ou une femme importe peu. Mais en cas de disponibilité de medecin femme, il est préférable qu'une femme malade doit étre prise en charge par une femme. avant, a Dellys, il n'y avait que Lafy comme medecin, puis Hadida, et il n'y avait eu aucun probléme, déontologie oblige. Certes, Il y a des medecins malhonnettes, comme des ingénieurs ou professeurs mais a un degré insignifiant. Gardant de jeter l'anathéme sur toute la corporation.

Est-ce que l’Hôpital de Dellys représente le plus important employeur de la région avec 400 employées ou bien c’est les secteurs de la pèche ou de l’Agriculture qui dominent aujourd’hui ?

Salutations
James