Décès du chef de la Daïra de Brida (Laghouat)...

Décès du chef de la Daïra de Brida (Laghouat) emporté par la crue d'un oued

Le chef de la Daïra de Brida, dans la wilaya de Laghouat, a trouvé la mort jeudi en fin d'après-midi emporté par la crue de oued Brida, a-t-on appris vendredi auprès de la Protection civile. Revenant d'une tournée dans des écoles en prévision de la rentrée scolaire, Khamed Ammar a été emporté par la crue alors qu'il se trouvait à bord d'un véhicule avec son chauffeur, sorti indemne de cet incident, a-t-on précisé de même source. Le corps de la victime, âgée de 58 ans, a été retrouvé vendredi matin à environ 4 kilomètres du lieu ou le véhicule avait été emporté par les eaux, a ajouté la source.

ALGER — Huit personnes dont quatre membres d'une même famille ont péri, emportées par les eaux de rivières en crue et une autre a été foudroyée vendredi soir dans l'extrême sud-ouest de l'Algérie, a indiqué samedi la protection civile.

Une femme, sa fille et deux hommes ont été emportées par les eaux de l'oued Hedjadj dans la wilaya (département) de Naâma (600 km au sud-ouest d'Alger) alors qu'ils se trouvaient dans leur véhicule, a précisé la protection civile à l'agence algérienne APS.

Une cinquième personne avait été auparavant foudroyée dans cette même région, a ajouté la protection civile.

Quatre personnes ont trouvé la mort vendredi soir à El Bayadh (700 km au sud-ouest d'Alger), emportées les eaux de oueds en crues, a indiqué la protection civile.

Jeudi, un sous-préfet avait été emporté par les eaux d'une rivière en crue dans le département de Laghouat, à 400 km au sud d'Alger.

Mercredi, la Protection civile avait indiqué que trois enfants avaient trouvé la mort, emportés par les eaux d'une rivière à El Bayadh, à 700 km au sud-ouest d'Alger.

Des intempéries causées par les pluies orageuses affectent depuis mardi plusieurs régions du sud et des hauts-plateaux algériens.

La région des Hauts-Plateaux a enregistré plus de la moitié des victimes de ces intempéries. En effet, c’est la wilaya d’El-Bayadh qui détient la palme macabre avec 7 décès dont 3 enfants, suivie de la wilaya de Naâma qui a enregistré 3 victimes.

Les intempéries, qui persistent depuis mercredi dernier sur les Hauts-Plateaux et les wilayas du Sud, font rappeler les inondations catastrophiques qui ont frappé le 1er octobre 2008 la vallée de M’zab. Selon le dernier bilan rendu public par la Protection civile, les crues des oueds ont emporté des vies humaines. Depuis la nuit du 9 septembre jusqu’à hier, pas moins de 16 personnes ont péri suite à d’incessantes pluies orageuses.

La région des Hauts-Plateaux a enregistré plus de la moitié des victimes de ces intempéries. En effet, c’est la wilaya d’El-Bayadh qui détient la palme macabre avec 7 décès dont 3 enfants, suivie de la wilaya de Naâma qui a enregistré 3 victimes. Parmi ces dernières, figurent 2 personnes portées disparues (un jeune homme de 23 ans et un nouveau-né).
C’est la journée de vendredi qui a enregistré le plus grand nombre de victimes. 8 personnes dont 4 membres d'une même famille ont été emportées par les eaux des rivières en crue et une autre a été foudroyée vendredi soir dans l'extrême sud-ouest (entre El-Bayadh et Naâma). Il s’agit d’une femme, de sa fille et de deux hommes, tous morts dans l'oued Hedjadj alors qu'ils se trouvaient dans leur véhicule. Quatre autres personnes ont trouvé la mort vendredi soir à El-Bayadh emportées par les eaux d’oueds en crue.

Jeudi dernier, le chef de daïra de Brida (Laghouat) a trouvé la mort, emporté par les eaux de l’oued Brida. Il a été emporté par les crues alors qu’il se trouvait à bord d’un véhicule avec son chauffeur, au retour d’une tournée dans des écoles en prévision de la rentrée scolaire. Les intempéries ont également provoqué la mort de trois personnes dans la wilaya de M’sila.

Trois cadavres ont été repêchés du oued Kebaba sur la RN46. La première victime est le délégué à la sécurité de la wilaya de Biskra, il était âgé de 72 ans. Il se trouvait à bord d'un véhicule sur la RN46, lorsqu'il a été surpris par la crue. Le défunt était accompagné, non loin de la commune de Béni Slimane (M'sila), d'une seconde personne, le conducteur dudit véhicule en l'occurrence, qui s'en est sorti indemne. Les deux autres corps inertes repêchés ce sont ceux de deux enfants âgés respectivement de 6 et 9 ans.

En outre, un citoyen est également décédé, samedi soir peu après le f’tour, emporté par la crue d'un cours d'eau irrégulier, à l'ouest de Biskra, à proximité de la route reliant la localité de Besbes au lieu-dit Ras El-Djedr. Il faut signaler aussi une autre victime dans la wilaya de Ghardaïa, à M’Telili. Un enfant a été repêché dans une mare d’eau à la cité Sidi-Chaâbet.

Outre les pertes humaines, les pluies ont affecté plusieurs vieilles maisons de certains quartiers submergés par les eaux dans la wilaya de Laghouat et de Hassi-R’mel. Plusieurs routes ont été coupées à la circulation. Ces fortes perturbations climatiques ont provoqué des infiltrations des eaux endommageant les vieilles bâtisses construites en pisé et précaires.
D’ailleurs, les équipes de la Protection civile ont enregistré plusieurs interventions d’épuisement sur le terrain dans nombre de wilayas affectées par ces perturbations climatiques. Rien que pour la daïra de Barika (Batna) les pompiers des Aurès sont intervenus pour épuisement de 20 habitations inondées.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne semble pas tirer les leçons des catastrophes climatiques vécues précédemment, telles les inondations de Ghardaïa l’année dernière, pour ne citer que la catastrophe la plus récente.

Tout peut tuer dans cette Algérie meutrie.Le terrorisme,les routes,la foudre,le séisme,la mer,les intoxications,les bavures militaires et médicales,et même les eaux!
Nous vivons dans un pays de tous les dangers.Lorsqu'on se réveille le matin,on est content d'être toujours en vie,mais on n'a peur de ne pas voir venir la fin de la journée,car en sortant de chez soi,on peut être bêtement happé et croqué par la Faucheuse à chaque coin de rue.
La mort est devenue tellement banale chez nous que l'annonce de la mort de quelqu'un ne nous émeuve presque plus.