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 Hommage: MEKSA

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Jamesbond

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MessageSujet: Hommage: MEKSA   Hommage: MEKSA Icon_minitimeMar Aoû 11 2009, 01:39

Akbou: L’album de Meksa introuvable sur le marché

Hommage: MEKSA Meksa

Commercialisé par la maison d’édition Assalou, à Akbou, l’album du regretté Meksa, intitulé Balades et Légendes, n’est plus disponible sur le marché ces derniers mois, et nombreux sont les mélomanes qui le recherchent désespérément. En effet, les disquaires de la région affirment que l’album en question est très demandé mais qu’ils ne peuvent pas se le procurer pour répondre à la demande pressante de leur clientèle. Selon eux, cette “pénurie” est due au fait que le contrat qu’aurait signé ladite maison d’édition avec la famille de l’artiste serait arrivé à terme. La famille n’aurait renouvelé de contrat à aucun autre éditeur. Le produit doit être réédité en permanence pour ne pas laisser la porte ouverte au piratage qui tue la chanson kabyle à petit feu. L’album Balades et Légendes est un florilège de 16 titres. sur fond de mélodies à la douceur exquise, le gentleman de la chanson kabyle nous permet un voyage dans son univers magique où la culture des aïeux est sublimée à travers des chansons évoquant les us et coutumes amazighs (Anzar, Timechret), les héros de notre histoire (Massinissa), les légendes kabyles (Loundja, Zelgoum, Tafounast Igojilen), le combat identitaire (Tagrawala), etc. Plus de vingt ans après sa tragique disparition, Meksa continue de vivre dans le cœur des siens à travers son œuvre immortelle. Il demeurera un des piliers de la chanson kabyle.

Massy K.
Source: La Depeche de Kabylie du 11.08.2009

Ecoutez l'album de MEKSA:
http://www.zikdalgerie.com/artiste/style_kabyle_7_705/MEKSA/ballades,%20legendes.html
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Jamesbond

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MessageSujet: Re: Hommage: MEKSA   Hommage: MEKSA Icon_minitimeMar Aoû 11 2009, 01:46

Qui a tué Meksa ?

La cause de la disparition tragique de Meksa, l’artiste kabyle au succès posthume époustouflant, survenue le 30 octobre 1988, à Créteil en banlieue parisienne, demeure des plus obscures et la version officielle qui l’assimile à un banal accident de la route ne convainc personne, surtout pas les membres de sa famille qui l’ont contestée illico.

« Il y a des indices qui prouvent que la disparition d’Abdelkader Meksa est bel et bien préméditée », déclarait à l’époque son frère.Ce n’est pas seulement la famille de Meksa qui récuse cette version, mais nombre d’observateurs expliquent qu’il s’agit d’un assassinat camouflé et c’est en grosso modo le « verdict de l’enquête populaire ». Une enquête minutieuse doit par conséquent être menée sans tabous pour faire toute la lumière sur la mort d’un artiste qui a eu le tort d’être fier de ses origines et de les défendre farouchement.

Meksa devait sans doute faire l’objet d’intimidations et peut-être de menaces racistes. « Je souhaite vivement retourner dans mon pays natal pour en finir avec l’humiliation raciale », répondait Meksa en 1983 à une question d’un journaliste.

Rappelons que Abdelkader Meksa est né le 04 juin 1954, à Mira, commune de Fréha (Tizi-Ouzou). Il quitte avec sa famille son village, à l’âge de six ans pour s’installer à Blida, ensuite à Bologhine (Alger) avant de s’installer en France. Dans une musique "moderne" le distinguant et épousant parfaitement les beaux textes, souvent puisés du riche patrimoine littéraire oral kabyle (dictons, contes, coutumes, etc.), ajouté à sa belle voix, Meksa nous emmène vers des espaces magiques. Ses Chansons : « Loundja », « Zelgoum », « Anzar », « Asif », « Timecret », et j’en passe, demeureront éternelles même si l’auteur a quitté le monde des vivants à la fleur de l’âge. Le succès de ces œuvres venu un peu tard s’explique sans doute par la modestie de Meksa qui n’a pas cherché après les tapages médiatiques. L’artiste repose dans le cimetière de son village à côté de sa mère.

Karim Kherbouche (Kabyle.com Bgayet)
Source: http://nkerxla.blogspot.com/2005/11/qui-tu-meksa.html
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Jamesbond

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MessageSujet: Re: Hommage: MEKSA   Hommage: MEKSA Icon_minitimeMar Aoû 11 2009, 05:55

HOMMAGE A MEKSA

Abdelkader Meksa, le conteur fantastique qui a produit une œuvre imprimée de sincérité, de limpidité et de clairvoyance, nous a quittés, un coup dur, pour la musique algérienne d’expression berbère, à l’âge de 34 ans, un 30 octobre 1988. Il repose tranquillement dans le cimetière de son village natal : Mira, un village qui reste toujours fier de lui.

Meksa est né, le 4 juin 1954 à Mira (Timizart). Il a joué un rôle prépondérant dans la dynamisation de la chanson berbère des années 70, et ce dans la mouvance de renouvellement de la chanson moderne animée par Idir, Ferhat, Chenoud, Djamel Allam, Les Abranis, Inasliyen, Tagrawla, Brahim Izri, Nabet etc…..

Il enregistre son premier album, Loundja, légende de la très belle fille de l’ogresse ; puis Tafsut qui décrit la célébration d’antan de cette saison. En 1976, il s’envole pour la France et sort un autre album avec Assif (Rivière), Anzar (la pluie) et Andakwen a-wid issefrun (où sont les poètes ?) En 1979, Meksa revient avec un autre album intitulé Tafunast Igujilen (La vache des orphelins) Zelgum (Princesse célèbre par des amours impossibles), Arzez d-tzizwa (L’abeille et la guêpe). La même année, il donne un concert à la salle Atlas (Alger) et atteint le sacre. En 1980, il enregistre un troisième album Amnekcem (le colonialiste). Il est toujours décidé de rester en France. «C’est pour me perfectionner d’avantage dans la musique ; chaque goutte de mon sang est note de musique», disait-il à Sans frontière le 18 décembre 1981. On se souvient du grand concert donné à la salle Sidi Fredj d’Alger le 31 juillet 1976, où il a participé aux côtés de Léo Ferré et de Gilbert Lerroux.

En 1988, il sort sa dernière cassette Amghar azemni , (le vieux sage). Nacer Izza dit de lui dans Revue Africaine N° 1295 du 9 décembre 1988 : «Meksa est mort en France, presque dans l’anonymat, un dimanche 30 Octobre 1988, à l’âge de 34 ans, mais il sera enterré dans son village natal, Mira.» En 1976, le quotidien El Moudjahid lui avait consacré un petit article dans lequel il relate la biographie de Meksa, l’enfant de Mira, et de son parolier Moh Cherbi de Tizi Hibel.

Dans toute cette région, les traditions séculaires sont toujours d’actualité et semblent même défier le modernisme. L’ors de son dernier entretien avec Ali Ferragui, paru dans la revue la Semaine de l’émigration, il déclarait être satisfait du résultat de son travail : “ma grande satisfaction, disait- il, c’est ma participation à cette reconstruction de notre riche patrimoine culturel. Je suis parmi les maçons de cette œuvre, et je vois les murs qui se constituent chaque jour. De plus, j’ai l’encouragement chaleureux de mon public”.

En janvier 1999, une association culturelle est née dans son village natal, Mira, qui porte le nom de l’enfant prodigue.

Repose en paix Abdelkader, on se souviendra toujours de toi. Mira te restera toujours fidèle !

Mohamed Chami
Source: http://kabylie.actualite.free.fr/?p=103


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