hommage

sahitou

dans la nuit du 04 au 05 juin 2005 diparaissaient en mer quatre valeureux marins de dellys,qui sont TOUIL TOUFIK,TOUIL SAID,et CHAID RACHID
ayant une pensée pour eux,pour leur famille et pour tous les réscapés de cette tragédie qui frappa un jour toute la ville de dellys .

ALLAH YERHAMHOUME

oui ellah yerhamhoum
je ponse que trois et non quatre mon ami
c est el mektoub en plus les risques du metier

AU 4e JOUR DU NAUFRAGE DU CHALUTIER "RAIS HAMIDOU"
Les pêcheurs de Dellys entre espoir et colère

Au quatrième jour du naufrage du chalutier, le Raïs Hamidou, à 4,3 miles nautiques, au large de l’embouchure de oued Issers (w. de Boumerdès), les marins de la ville de Dellys, où est habituellement amarré ce bateau, se sentent livrés à eux-même et abandonnés par les hautes autorités du pays qui n’ont pas mobilisé, selon eux, les moyens nécessaires leur permettant de rechercher et de retrouver les corps des trois marins probablement morts emprisonnés dans la cabine du chalutier qui a sombré et qui est à environ 350 mètres au fond de la mer.

“Les corps sont certainement toujours dans la cabine”, crient les marins sauveteurs rencontrés hier à Zemmouri où ils ont installé leur base. L’un de ces marins, en colère, fustige l’EPAL (Entreprise du port d’Alger) qui avait promis l’arrivée d’un remorqueur à 9 heures ce mercredi. “Il est 14 heures et rien n’est visible à l’horizon”, crie-t-il, indigné. Puis il nous montre le frère d’un disparu : “Il est toujours sous le choc mais il est là pour nous aider alors qu’il doit soutenir sa famille.”

Justement, le chalutier Si Farid venait de quitter le quai du port de Zemmouri avec à son bord les sauveteurs qui avaient chargé plusieurs fûts vides. “Nous utiliserons ces barils comme flotteurs pour maintenir le filet du Raïs Hamidouque les quatre autres chalutiers qui sont sur place avaient réussi à remonter à la surface”, nous explique un sauveteur. Seul espoir pour l’heure pour retrouver les trois marins disparus, les pêcheurs déploient toute leur énergie pour tirer l’embarcation échouée vers le rivage à une profondeur permettant à des plongeurs de récupérer les corps. “Ce sont nos compagnons, nous ne pouvons pas les abandonner”, nous disent les pêcheurs moralement et physiquement fatigués par 4 jours d’intenses efforts. Effectivement, les pêcheurs des ports de Zemmouri et Dellys n’ont effectué aucune sortie en mer pour y travailler et ce, depuis le jour de cette catastrophe. “Je vous assure que nous n’avons pas le courage d’aller pêcher alors que des collègues sont prisonniers des flots”, affirme un pêcheur. Seules autorités présentes ce mercredi après-midi au port de Zemmouri, les officiers des garde-côtes algériennes qui se sont mobilisées humainement et matériellement avec les pêcheurs, le directeur de la pêche de la wilaya de Boumerdès ainsi que le P/APC de Dellys : “Ce dernier était avec nous tout le temps”, affirment les pêcheurs qui reconnaissent par ailleurs la disponibilité des autorités civiles et militaires de la wilaya à leurs côtés dès les premières heures de ce drame, “malheureusement elles n’ont pas les moyens pour faire face à une telle catastrophe”.

Sur les circonstances du naufrage du Raïs Hamidouqui avait embarqué, rappelons-le, 7 marins à son bord, l’un des rescapés, El Gherba Youcef, qui active aux côtés des sauveteurs à Zemmouri nous a relaté, péniblement, les faits : “Nous circulions sur le plateau des Issers dans le sens ouest-est ; vers minuit nous avions entamé le virage de la Cale (le parcours de pêche) qui dure environ 20 minutes. A moitié du virage, le bateau commençait à prendre de l’eau. Puis brusquement il s’est retourné sur lui-même. Nous devions notre salut à la présence des poches d’air dans les cabines et notre instinct de vie.” Il nous a fait part de courant marin dont la force serait inhabituelle. En tout cas ce naufrage reste pour l’heure mystérieux, d’autant plus que le raïs de l’embarcation était un lieutenant diplômé et compétent. Il était très estimé au sein de la corporation.
Abachi L.

Personne ne pourra oublier ce drame. Merci Mohamedamine de nous avoir rappelé cet événement et nous demandons à Dieu Miséricorde aux disparus et patience aux familles.

Trois marins disparus à Zemmouri en juin dernier
« Nous voulons les corps de nos enfants »
Les parents veulent récupérer les corps afin de les enterrer dans la dignité et se disent prêts à payer la facture.

Le Raïs Hamidou, un chalutier qui a coulé dans la nuit du 4 au 5 juin 2005, au large de Zemmouri, sert toujours de tombe à trois membres de son équipage. Il s’agit du capitaine du navire, Toufik Touil, 43 ans, marié et père de 3 enfants, de Saïd Touil (oncle du capitaine), 50 ans, et du marin pêcheur Rachid Zahed dit El Harrachi, âgé de 39 ans. Pour mémoire, le bateau de 20 m, composé de 7 membres d’équipage, avait coulé alors qu’il venait juste de jeter un filet spécifique à la pêche à la crevette.

« Le filet ayant été coincé par un rocher, il n’était plus possible au chalutier de s’en défaire malgré une mer calme », selon les 4 rescapés qui ont vu l’embarcation couler en quelques secondes. Tarek Z., Lyès B., Youcef E. et Aziz B., qui ont dû quitter précipitamment le Raïs Hamidou, ont été secourus par un chalutier qui pêchait dans les environs. Dès l’annonce du drame, le wali de Boumerdès, accompagné des autorités locales, s’était rendu à Dellys (port d’attache du Raïs Hamidou) afin de superviser les opérations de secours. Malgré les efforts déployés par les gardes-côtes (vedettes et zodiacs) et la contribution de plongeurs professionnels, le repêchage des 3 malheureux n’a pu être effectué.

Selon une source proche de la wilaya de Boumerdès, le bateau repose à 300 m de fond, « alors que les plongeurs n’ont pas pu aller au-delà de 80 m ». De leur côté, les familles des 3 disparus crient à qui veut les entendre que l’opération sauvetage « reste du domaine du possible ». « Le bateau n’est qu’à quelques encablures de Zemmouri, il est localisé. Nous voulons récupérer les corps de nos enfants afin de les enterrer dans la dignité. Dans cette situation, il nous est impossible de faire le deuil.

Nous implorons l’Etat de nous les rendre avant que leurs corps ne dépérissent à jamais », nous confie Houria, sœur aînée de Rachid Zahed. Et d’ajouter : « Nous avons contacté une équipe spécialisée dans le repêchage de personnes noyées. Basée à Marseille, elle nous a dit qu’elle était prête à travailler moyennant une somme de 2 milliards de centimes. Nous sommes disposés à payer la facture pour peu que les autorités daignent autoriser le déplacement de cette équipe. » Contactée, la direction de la pêche de Boumerdès dit « suivre le dossier de près ». « Nous avons saisi la wilaya qui, elle, a instruit les autorités centrales, à Alger. Nous aurons une réponse très prochainement », nous a déclaré M. Allalou, directeur de la pêche par intérim.

Le chef de cabinet du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques s’est rendu à Dellys il y a une semaine. Selon une source proche du cabinet du département de Smaïl Mimoune, le déplacement du haut responsable avait pour but de « réactiver les opérations de sauvetage ». « Toutefois, la balle est dans le camp de la wilaya de Boumerdès. A l’instar de toutes les wilayas du pays, Boumerdès est dotée d’une commission intersectorielle de sécurité et de gestion des risques majeurs. Elle est donc habilitée à intervenir et à sauver les 3 pêcheurs », précise-t-on auprès du ministère de la Pêche.

Par Djamel Zerrouk

allah yarhamhoum .tout le monde et touché par ce drame .rabi ya3ti sbar a leur famille .

« Le filet ayant été coincé par un rocher, il n’était plus possible au chalutier de s’en défaire malgré une mer calme », selon les 4 rescapés qui ont vu l’embarcation couler en quelques secondes.
c est faut le filet na rien a voir avec cette tragedie
ce chalut c'est un fruitier c est pour ramasser les fruits de mer dans des ptites profondeures qui ne depasse pas les 50 metres de profond sa foprme ne lui permet pas de draguer les profondeures pour son equilibrage et une fois avant a evider ce drame a azefoune donc ce jour au cap de zemouri il avait un probleme technique qui na pas verifier sa securite la calle etait a moitiee eau quand il a virer sur la fossade l arriere na pas pus se metriser de son equilibre et une fois le chalut a pris le chemin vers le fonds c est trop tard le rais ne peut maitriser et il etait coince avec les deux autres donc beaucoup de sisteme de secrutie etaient absent a ce moment
les amis si c est interessant ce sujet je peut vous ramner l histoire oficiele coment a echouer ce fritier rai hamidou

L'indifférence et la bureaucratie qui ont entouré ce drame demeurent aussi inexplicables que condamnables. Je n'arrive pas a comprendre pourquoi 3 valeureux pécheurs morts en plein exercice de leur fonction, gisant a 300 métres de fond et dans une mer calme sont abandonnés comme appât aux poissons pour la modeste somme de 2 milliards de centimes ( 200 000 euros) nécessaires a leur repêchage. 300 mètres n'est rien devant les 4000 mètres du point de chute supposé de l'avion d'air France en plein océan et dans des conditions atmosphériques exceptionnelles. Et pourtant ,pas moins de 20 pays ont coordonné leurs efforts avec des moyens extrêmes ( avions, bateaux,robot nautique, satellites ...) pour seulement repêcher éventuellement la boite noire et partant de connaitre les raisons du crash; puisque les corps sont probablement réduits en miettes. Assurément, nos regrettés pécheurs, victimes du devoir,méritent plus de respect et considération et leurs familles plus de soutien, d'égards et compassion.

SAHITOU

pour pouvoir donner une quelconque hypothese au naufrage du chalutier ,
il est imperative de proceder a son renflouage.alors monsieur djnnah lakhder dire que la forme du bateau ou que la croche du train de peche ou les fonds de cales etaient pleines d'eau en sont la cause; ce n'est que de simples suppositions de "terriens".alors faute d'experts maritime et de la coque du bateau en cale seche pour pouvoir constater les anomalies possible. nous simples "terriens" on ne peut qu'avoir une pieuse pensée pour eux et se souvenir des bons moments passés ensemble.

ALLAH YERHAMHOUME

elah yerhemehoum wenchalah yendare kanoun li yehmi elbehri men la miseur li rah 3ayeche fiha

dommage , c'est le sort de la vie: personne n'attend à perrir dans la mer, heureusement que la vie prend le dessus et aides les bahris à travailler le plus normalement possible....et pour le drame qui a touché les familles endeuillées je dis ; bon courage wal hamdoulillah hadha wala kthar ;ina lillahi wa ina ilayhi radji3oun.

salam,
Oui, ayons une pensée pour ces valeureux marins disparus et aussi pour leurs familles.
Rabi Yarhamhoum. Amine.
Fraternellement,
Larbi