[b]LA BELLE ÉPOQUE[/b]

J'ai constaté lors de ma dernière intervention concernant le sujet ''Marcher pieds nus"que parmi nos amis les forumistes ,certains sont vraiment épris de cette belle époque ,pour celà et tant que le débat est ouvert , je vais continuer sur ma lancée pour parler avec plus de détails de cette merveilleuse époque.

Tout d'abord parler de la belle époque, c'est parler du temps ou jeunes ,on avait des cheveux longs et on portait des jeans sur lesquels on coudait des écuissons et des the shirts sur lesquels on écrivait peace and love.

C'était aussi le temps on l'on passait notre temps à écouter les Macias, Adamo, Christophe, Dalida, Aznavour ,Roussous les Beatles ,Simon and Carfunkel etc...

C'était aussi l'époque ou L'ASD nous unissait tous à KALOTA ,nos idoles étaient Momdi, Rachid Méziane, Boualem Elhoud, Hocine saadoun, Moh Bouhinoun, Kamel chaouti,Madjouri etc...
C'était la période on l'on allait assister aux tounois de pétanques qui se déroulaient au bouloudrome,en ce temps là on jouait pour des boîtes de jus, des perdrix des lapins etc...

C'était aussi les saisons on l'on allait assister aux soirées de fêtes animées à l'occasion des mariages, côté professionnel ,on a eu le privilège de voir EZZAHI chez les Bouhouche, EL ANKISS chez les Medjoudouba, el kobbi chez les kouachi , sans parler des amateurs Tebboub , El mouhoub , Alilou Djemaa, Ali Toubal ,Alilou bédjaouia (ALLAH YARHMOU) etc..

Parler de cette époque c'est parler de ces émmigrés qui sont venus en colonie de vacances et à qui on se faisait un grand plaisir de payer des glaces en cornés À la delly-sieuse de Chabane Amoura felmarsa, car les ainés nous disaient'' ce sont vos frères et vos soeurs qui habitent de l'autre côté de la mer,quoique jeunes on avait un faible envers les jolies filles qui étaient bien habillées et qui parlaient couramment le français.

C'était aussi le temps ou avec mon ami Mahmoud Trabzi, qui jouait à merveilles de la guitare ,on fredonnait la chanson de Moustaki ''nous prendrons le temps de vivre" tout en rêvant de traverser un jour la mer pour aller voir ce qu'il y a de l'autre côté, nous y sommes parvenus, actuellement il vit en Allemagne.

C'était aussi le temps des ballades nocturnes dans le port qui appartenaient à cette époque aux gens de la ville.

C'était aussi la période ou l'on organisait des tounois de football inter quartier,et ou l'ambiance régnait en maitre avec les équipes telle que Topaze, Elmarsa, Placette l'église, la cIté, Ladjenna etc..

À cette époque dans les sucriers on trouvait tous les matins des fleurs de jasmin ou des fleurs d'orangers posées avec amour par une grand-mère ou un mère dévouées.
.
Parler de cette époque c'est dire que les figues de barbarie, et les figues tout court ne se vendaient pas tout comme la sardine qui s'offraient gracieusement à ceux qui se lèvaient tôt et qui allaient la récupérer toute fraĉhe felmarsa à l'arrivée des Bahriya.

En ce temps, aller sur Alger était un grand évenement ,c'était comme partir à Paris ou à New York ,on ne fermait pas l'oeil de la nuit ,et on partait à 4 heures du matin dans le bus Chergui, on mettait nos meilleurs vêtements et si on en avait pas ,on empruntait chez les copains pour ne pas se complexer devant les Algérois qui en ce temps là nous paraissaient plus civilisés puisqu'ils habitaient la capitale et ils nous le faisaient ressentir quand ils venaient passer des vacances chez nous et à nos frais et qui nous faisaient croire que c'était un grand honneur pour nous de les recevoir vu qu'ils arrivaient d'EL ASSIMA, j'espère que cette mentalité rétrograde a changé .

À cette époque la nuit tout comme le jour ,nous appartanaient, on ne se lassait jamais d'admirer le coucher du soleil, ni de comtempler les étoiles dans le ciel, la mer calme ou agitée , nous paraissait toujours belle,

Mes meilleurs films, je les ai vu au cinéma LE CAID et enfants, je rêvai de faire le mètier que faisait H'mida Zouani 'ALLAH YARHMOU",pour moi projeter des films, c'était le meilleur métier au monde.
En sortant du cinéma le soir ,on allait bien entendu à pieds jusqu'à Ladjenna,mais en arrivant devant la boulangerie qui se trouve en face du café LA FRAPPA , on s'achetait chaqu'un une baguette bien chaude ,et on la mangeait tout en marchant, les plus avertis ramenaient avec eux quelques portions de fromage 'la vache qui rit"

De temps à autres, je me pose la question suivante, je me dis qu'on était peut-être heureux parce qu'on était inconscients et jeunes on n' avait pas de responsabilités, mais quand je pose la question à mes parents qui eux en avait, ils me répondent que la joie de vivre éxistait rèellement .OUA EDDANNIA KANET EBNINA

Nos maisons étaient petites et modestes ,on vivait nombreux à l'intérieur ,on n' avait pas beaucoup de moyens, mais la gaité et la joie régnaient autour de nous , pour ceux qui disent que l'argent fait le bonheur, je dirai plutôt qu'on vivait dans le bonheur sans avoir d'argent.

Aux forumistes de ma génération, je leur demande de bien vouloir citer les bons moments qu'ils ont vécus lors de cette belle époque à DELLYS et que j'ai certainement oublié d'énumérer.

Désolé pour ceux qui trouvent que mon texte est ennuyeux, je considère que parler avec son coeur est la meilleur des choses que l'homme puisse faire dans son existence ,en vous parlant de cette époque, je me suis retrouvé entrain de nager dans un temps qui a marqué ma vie et celà m'a fait beaucoup de plaisir à rédiger ces quelques lignes, si cette vie est à refaire ,je suis âpte à la refaire sans aucune hésitation.



''Caminante ,no hay camino ,se nace camino ai andar"

''Marcheur ,il n'y a pas de chemin ,le chemin ,on le fait en marchant."

Antonio Machado ,poète espagnol

BONICHEF

Salut Kader,
je ne sais pas si je dois dire ami (oncle) ou mr Kader, dans ta jeunesse est ce que tu as fait un peu la peche a la ligne? c'est ou tes endoit preferés? Lakaser, sid-el-medjni,el-guetar... ?ma 2ieme question pour toi ami Kader a votre epoque est ce qu'il existait des bouzalayeQ,? ce poisson avec une laideur indescriptible, qui a chaque fois tu jettes ton hamecon pour pecher un beaux raguade ou un rasse-casse pour faire une bonne paela, c'est lui qui mord le premier....donnes nous des trucs de votre epoque pour ce debarrasser de ce poisson pas mangeable du tout, min fadlek.

(3aned la tehssed ikoulou nass ezmane) , je trouve que c'est une merveilleuse expres​sion(El yasmine) pour finir un texte ou un sujet est ce qu'elle est de votre epoque? donne nous des expression ta3 znane.
Avant notre ami mimou donnait expressions originales il est peut etre de ton ton age, dommage il n'est plus la .
el yasmine pour kader et Cancer pour ton expression

Salut Fidel,

Tout d'abord ,je dois te dire que je trouve ton pseudo un peu original ,et je voudrai bien savoir si c'est d'une quelconque fidelité qu'il s'agit ou autres.
Pour répondre à tes questions ,tu voulais savoir si il ne fallait pas m'appeler ''AMMI"".Ce n'est pas parce que je parle d'une ancienne époque que je suis aussi vieux que ça, non cher ami sans aucun protocole tu peux tout simplement m'appeler Kader

Donc ,concernant la pêche à la ligne, je n'étais pas et je ne suis pas un grand amateur, cette passion demande de la patience, et personnellement, j'en ai pas.Par contre ,enfant j'aimais pêcher AL BOURI avec des bouteilles en verre, qu'on appelait KRAA TAA EL KOB,vu qu'elles avaient un petit creux à la base de la bouteille qu'on cassait minutieusement ,et à l'intérieur on mettait de la mie de pain et un peu de RACHA pour attirer les poissons, c'était une bonne partie de plaisir ,mais si tu es jeune tu ne dois pas connaitre ce genre de bouteilles ,je crois qu'elles n'éxistent plus.

Quant aux rascasses et rcacdas, à mon époque, on confectionnait des fusils arpents avec des roseaux ,un clou ,et des morceaux de plastique coupés dans des chambres à air, en ce temps là deux personne faisaient fureur dans cette chasse ,elles ne donnaient aucun répit à ce genre de poissons.

Tu parles aussi d'el guettar, dans ce lieu, on piegeait des oiseaux avec de la colle confectionnée à partir d'une matière qu'on enlevait des semelles de souliers et qu'on appelait CREPE.

Fidel je ne sais pas si tu habites Ladjenna ,mais je voudrai à mon tour te poser une question.
EL BOUL BOUL chante-t-il toujours sur les arbres d'encaluptus qui se trouvent à côté d' EL GUENTRA EL KAHLA?

Bouzellyek existe toujours, raison de plus que personne ne s'intèresse à lui ,il doit se trouver en grande quantité, c'est vrai qu'il est môche mais pourquoi, on ne le mange pas est-ce à cause de sa laideur ou de ses épines?

''ALLI FATOU CHBABOU , YASSTAKNAAH B'CHIBOU""

Hadhi expression m'liha
et pour te dire merci voila une vidéo bach t'na7i chwiya 3la khatrek......

c est un sujet tres interressant malheureusement c est entre 2 personnes seulement dailleurs meme kari achour a retire son texte

Du temps ou Amar Maâbout était maire , la ville de Dellys avait organisé un grand festival folklorique qui avait attiré des troupes des quatre coins du pays ,l'organisation était exemplaire et la population de Dellys avait passé des moments inoubliables au stade de la cité , raison de plus notre ville était representée par une troupe formée de jeunes très dynamiques du FAG et qui dansaient L'AALLAOUI avec des bâtons sous la direction de Hamid Gaceb à qui je rends aujourd'hui un grand hommage pour tout ce qu'il avait éssayé de donner à la culture et à l'art dans notre commune.

Maintenant que nous avons des artistes connus dans le mileu du CHÂABI à l'image de Mohamed Lamraoui , Mahmoud Chaid ,Abdelkader Zouaoui Bouarab etc...pourquoi ne pas essayer d'organiser une semaine culturelle châabi au stade et inviter les chanteurs qui ont du respect et des relations intimes avec nos artistes ,je citerai à titre d'exemple Abderrahmane Kobbi ,grand ami de Dellys, Meskoud qui a beaucoup de respect pour Ali Toubal , et d'autres encore que Gaceb de la radio peut peut-être faire venir et c'est de cette manière qu'on reparlera de Dellys , de sa culture , de sa civilisation et de mettre de côté le discours des attentats et des catastrophes de tout genre qui font peur à tous ceux qui suivent les nouvelles de notre région.

Ce qu'il ne faut surtout pas oublier ,c'est que, en plus du foot-ball qui se pratiquait à Dellys depuis très fort longtemps ,les années 20, si je ne me trompe pas ,les Dellyssiens étaient de très grands mélomanes , ils écoutaient l'Andalous et le châabi depuis la nuit des temps ,la preuve c'est que les fêtes après l'indépendance se faisaient BAL ALLADJIA ,je dirai même bien avant .Le mariage de Boualem Zouatine ALLAH YARHMOU le père de Mohamed, Menouer, Nacer, ETC...s'est déroulé avec la participation du grand chanteur chaâbi et Andalous de cette époque DAHMANE BEN ACHOUR ALLAH YARHMOU.c'était fin des années 49, début des années 50.

Cheikh Kabaili,ne sortait pas du koss, n'est-ce pas là qu'il avait dit à Didi S'ghir Benaamane ALLAH YARHMOU,

''KINKOUN FEL AASSIMA TERKEBNI EL KOUNTA
KINDJI LEL KOSS TASSKOUNI EL DJENNA""

Pour ceux parmi vous qui pensent que je suis un rêveur je dirai ceci;

'L'OPTIMISTE VOIT PEUT-ÊTRE UNE LUEUR LÀ OU IL N'Y EN A PAS ,MAIS POURQUOI LE PESSIMISTE DOIT-IL COURIR LA SOUFFLER ? "

Fe Hadi Wakila Rak ghalete Khoya Kader , mais c'est Dhmane Ben achour ila makadbniche rabi (c'etais un bouble mariage Boualem et son frere El hocine le meme jour)Allah yarhmh gaa .
A plus

Merci Mimou pour ta rectification, dés fois la mémoire nous fait défaut.
Al inssan yanssa

bonjour mon ami kader,j'ai fait parti des accompagnateurs lors du premier festival folklorique qui s'est déroulé pour la premiére et derniére fois à Dellys,avant qu'il ne soit transféré à Tigzirt,je te fais savoir que ce n'est pas monsieur Amar Mâabout,alors maire de la ville,à qui je voue beaucoup de respect,parcequ'il a fait beaucoup de bien à la commune,qui a fait venir toutes ces troupes à Dellys,mais se sont les cadres de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tzi Ouzou,qui l'ont décidé,et c'est justement à cause de certaibs energumenes de l'époque qui ont perturbé la soirée de cloture,qui a motivé son transfert.c'&tait juste pour faire reffaichir les mémoires...... a bientôt. BADROISALIM[img][/img]

Mon cher Badro

Je te remercie pour ces précisions ,mais en lisant le méssage tu remarqueras que j'ai écris : Du temps ou il était maire, sans dire qu'il avait été l'organisateur.

Merci! pour ta contribution et ton intêret pour le sujet .

bonjour a tous .
BADROSALIM concernant le festival en question qui s est deroule en 1972 si ma memoire est bonne c est le festival international du folklore ou il y vait meme la participation de certains pays etranger organise a l epoque par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de tizi ouzou .
Aussi je precise qu a l epoque Dellys n avait pas de troupe folklorique mais dellys avait des hommes et c est a la derniere minute que rais hamid gaceb a cree une troupe en faisant des repetitions acceleres et ont participe honorablement a ce festival . par la suite dans les annees qui ont suivi d autres ont pris le relai dans le domaine du folklore comme ali ouanfouf ( allah yarhmou) qui a fait parler de lui dans la presse national " le fils de barberous" si vos memoires sont bonnes . ensuite yassine zermour a cree aussi une formidable troupe folklorique qui a participe plusieurs fois au festival national de sidi belabbes . j aimerais que tu me corrige badrosalim si j avais omis qque chose . merci a tous .

bonsoir dellysforever: en effet,le premier festival était national et s'est déroulé à dellys avant sa délocalisation.La premiére troupe folklorique de dellys,a été crée par hamid gaceb et constitué de khaled zouani,ahmida mellah allah yarhamou,et bien d'autres dont rabah akrour etc...aprés le déménagement des sinistres je vous présenterai la photo de la premiére troupe.Quant à ali ouanefouf rabi yarhamou,il a secondé hamid gaceb et constitué une troupe avec des scouts,et puis il y eu yacine avec une équipe des moins de 16 ans qui a obtenu le 1 er prix national à sidi fredj en même temps que la chorale dirigée par alilou haouche.A sidi bel abbes,la troupe a été victime du parti pris des organisateurs qui l'ont classé 2 eme je crois.Parmi les éléments de cette troupe,les fréres kheloui dahmane et mohamed,qui ont fait tizi- ouzou -sidi bel abbes debout dans le train sans fermer l'oeil,et marcher plus de 20 km de sba-ville à tessala,et entamer l'épreuve du concours juste au moment de l'arrivée,ils avaient eu juste le temps d'enfiler leur tenue noire et rouge et foulard noir en baton d'olivier.Voyez messieurs la volonté des jeunes de la dite époque.je suis acteur de tous ces événements. salut à tous

Tout à coup, cette envie est venue frapper à ma porte et je me suis retrouvé à relire tous les sujets écrits dans ce site depuis ses débuts.
je trouve que tant de belles choses ont été dites, beaucoup d'informations enrichissantes ont été rapportées, d'intéressants débats ont été tenus.
Bien sûr, il y a eu quelques dérapages mais ce n'est pas grave, on ne peut pas être tous d'accord et sur tout.

Mais parler de la belle époque, c'est permettre à certains de voyager vers le monde meilleur qu'ils ont connu, et à d'autres, plus jeunes de savoir que Dellys a connu ses moments de gloire et de splendeur.

L'idée de la quitter définitivement ne germait guère dans la tête des ses enfants. Au contraire, ceux qui étaient loin d'elle avaient toujours hâte de la retrouver , pour profiter de sa fraicheur, de ses belles nuits d'été ainsi que de sa mer et de son sable si doux.

Allez les anciens ,à vos plumes, reparlez-nous de la belle époque.

Il fut un temps où la mairie de Dellys organisait des carnavals avec un défilé de véhicules entièrement couvert de divers symboles tels que des maisons ambulantes, des icones sur la révolutions agraire et industrielle, etc..
Si mes souvenirs sont bons ces véhicules étaient l’œuvre de la célèbre Vannerie de Dellys.
D’ailleurs notre ami DJANAH EL AKHDAR pourrais bien nous le confirmer et éventuellement partager des photos si possible.

Bonne lecture
Salutations
James

Est-il un éclair qui déchire et illumine le ciel assombri de notre forum, ou un bourgeon qui renait telle une lave de volcan flamboyante en ce mois de printemps pour nous étaler dans toute sa splendeur, richesse et innocence, un passé dont notre fréle mémoire s'agrippe tendrement tel un bébé blotti entre les bras de sa mére; nonobstant les vicissitudes de la vie et les lourdeurs du présent. Que cette source féconde et limpide qui jaillit des lointains et généreux rivages du saint laurent irrigue notre conscience de tout ce qu'il y a de beau, de précieux et d'éxaltant. Cette traitresse et sournoise vieillesse qui nous consume inéxorablement et inlassablement dans un silence complice doit trouver dans l'éxhumation de notre tendre enfance un semblant de rempart, du moins une consolation fut-elle chimérique. Je ne saurai terminer sans évoquer une citation si chére a ton pére didi m'hamed: La vieillesse est le véritable ennemi de l'homme, elle efface le passé, déprécie son sujet et nous entraine vers le néant.

Merci elKoss pour ces belles phrases florissantes et accueillantes et pour poursuivre dans la lancée, je voudrai parler d'une brave femme, nationaliste jusqu'au bout des ongles .

Quelques mois après l'indépendance de 62 et alors qu'elle se trouvait dans le bus ''Echergui ''qui la ramenait de Dellys vers son quartier à Ain Charlot, elle entendit Mouloud si Hamoud dire au chauffeur du bus :''déposez-moi à LOUZ ENNSARA '' Ce à quoi cette brave femme répondit :'' Ne parlez plus de LOUZ ENNSSARA,ENNSSARA sont partis, dorénavant, il faudrait dire LOUZ AL AAREB''

Ma grand mère qui accompagnait cette brave femme et était témoin de la scène, raconta cette histoire plus de mille fois.

Allah Yarhamhoum Wiwassah Allioum tous les trois.

Oui, nos vieilles étaient analphabétes, mais cultivées. Ne dit-on pas que lorsque un vieux meurt c'est comme une bibliothéque qui s'enflamme ? Leur génération était pleine d'humour et de sagesse. Elles se contentaient du peu qu'elles possédaient et croyaient fermement que l'argent a lui seul, ne fait pas le bonheur. Elles ont vécu dans la dignité et la simplicité et mortes dans les memes conditions.