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 Des voitures algériennes dès 2010.

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Eddelssi

Eddelssi


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MessageSujet: Des voitures algériennes dès 2010.   Des voitures algériennes dès 2010. Icon_minitimeLun Aoû 17 2009, 04:08

Le fonds d’investissement public d’Abou Dhabi Aabar Investments a annoncé hier via un communiqué avoir concrétisé un partenariat avec le gouvernement algérien et cinq firmes allemandes (MAN Ferrostaal, Daimler, Deutz, MTU et Rheinmetall) pour produire 10 000 véhicules par an en Algérie à partir de l’année prochaine.

Selon le groupe émirati, qui contrôle 70% de MAN Ferrostaal et avait pris en mars 9,5% dans le groupe Daimler, quatre modèles de véhicules seront produits notamment le Sprinter Mercedes, Unimog, Fuchs et des modèles de classe G.

Cet investissement dont le montant n’a pas été dévoilé sera implanté dans trois sites différents.

Il s’agit selon un journal émirati (The National d’Abou Dhabi), de l’usine de Tiaret, qui a été récupérée récemment par le ministère de la Défense nationale, le site de l’Entreprise nationale des matériels de travaux publics de Aïn Smara et le complexe moteurs-tracteurs de Oued Hamimine.

La même source a précisé que MAN Ferrostaal va diriger le projet, avec Daimler, Rheinmetall et les fabricants de moteur Deutz et MTU Aero Engines Holding participeront comme des associés technologiques, fournisseurs de composants, des licences et la propriété intellectuelle.

Une partie de cette production sera destinée à l’armée algérienne, note Brigitte Bertam, porte-parole du groupe Daimler, selon le même journal.

C’est ainsi qu’après plusieurs semaines de supputations, l’Algérie a opté pour les marques allemandes pour entamer ses premiers pas dans la construction automobile.

Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, avait déjà annoncé récemment que des négociations avec de grandes firmes étrangères sont en cours pour la fabrication de voitures en Algérie.

Il a même dit qu’«il ne s’agit pas de montage de véhicules, mais de la fabrication de voitures algériennes».

Le gouvernement avait aussi poussé le bouchon un peu plus loin en instituant une taxe sur les véhicules importés l’année dernière pour inciter les constructeurs automobiles à venir s’installer en Algérie au lieu d’écouler uniquement les produits importés.

Cette année encore une autre taxe a été décidée dans la loi de finances complémentaire et qui concerne les grosses cylindrées de plus de 2 500 m3.

Les engins de travaux publics et les camions usagés ont fait l’objet également d’une interdiction d’importation.

Ce qui présage d’une stratégie bien ficelée pour faire décoller l’industrie mécanique en Algérie.

Ce créneau a tant souffert ces dernières années. Les trois fleurons de l’industrie mécanique, notamment la SNVI l’Entreprise nationale des matériels de travaux publics (ENMTP) et le complexe moteurs-tracteurs ont perdu des parts importantes du marché local.

Une situation alarmante qui a poussé les pouvoirs publics à préparer des plans de redressement pour ces entreprises et bien d’autres encore.

La SNVI a bénéficié d’une commande de 22 milliards de dinars pour l’acquisition de 1 300 minicars de transport scolaire et 2 870 camions industriels passée avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

Idem pour le complexe moteurs-tracteurs qui a failli connaître une mort certaine après un arrêt de production de 18 mois.

Les importations des véhicules ont également connu une hausse considérable.

Le coût total de ces importations tourne autour de trois milliards de dollars.

Smaïl Boughazi

La Tribune.
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El Moudja

El Moudja


Nombre de messages : 238
Date d'inscription : 05/07/2009

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MessageSujet: Re: Des voitures algériennes dès 2010.   Des voitures algériennes dès 2010. Icon_minitimeLun Aoû 17 2009, 05:31

On entends depuis des lustres parler de cette fameuse voiture qui ne veut point voir le jour.depuis la Mina IV en passant par Fatia et je ne sais plus quoi encore.
Si l'Algérie n'arrive pas à construire la moindre petite voiture même en 2009,quand arrivera-t-elle à construire son premier TGV,son premier avion,son premier sous-marin,sa première fusée,et sa première bombe atomique??!!
Pauvre Algérie !
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Amghar

Amghar


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Date d'inscription : 08/08/2009

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MessageSujet: Re: Des voitures algériennes dès 2010.   Des voitures algériennes dès 2010. Icon_minitimeMar Aoû 25 2009, 11:32

Le TGV algérien n’est plus un rêve.
Il va falloir s’armer de patience. L’Algérie aura son TGV. C’est là un rêve onéreux qui poursuit cependant son chemin…de fer.

En effet, l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des infrastructures ferroviaires (Anesrif), vient de lancer un appel d’offres national et international pour la désignation de bureaux d’études spécialisés dans le domaine.

Si la phase d’études est lancée aujourd’hui, sa mise en place est programmée en…2020, indique Anesrif.

Cet appel d’offres ne concerne toutefois qu’un tronçon du projet de Train à grande vitesse (TGV) qui doit relier la ville côtière de Jijel, près de laquelle se trouve implanté le grand port de Djendjen dont les travaux d’extension sont en cours, et la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif, distante de 130 km.

Les deux villes seront également reliées par une autoroute qui traversera un terrain vierge.

Sa réalisation a été confiée à des entreprises italiennes suite à un accord entre les gouvernements algérien et italien.

En outre, d’importants travaux de modernisation ont été engagés pour la route côtière reliant Jijel à Béjaïa.

La faisabilité du projet de Train à grande vitesse (TGV) a fait l’objet d’un séminaire très intéressant qui a eu lieu à Alger.

Il en ressort que la réalisation de ce projet nécessitera plusieurs centaines de milliards de dinars.

Et déjà, quelques appels à manifestation d’intérêt ont été lancés récemment dans la presse par la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) pour la construction des lignes de chemin de fer à grande vitesse. Donc le TGV algérien n’est plus du domaine du rêve.

Le gouvernement veut faire des structures du port de Djendjen, l’une des plus modernes de la Méditerranée.

Il serait ainsi positionné comme concurrent direct du port de Tanger (Maroc) dans la course aux investisseurs étrangers.

La réalisation de ce projet grandiose, le Train à grande vitesse (TGV), devra relier la frontière tunisienne à la frontière marocaine sur une distance de 1200 kilomètres.

Sa vitesse commerciale sera de 300 km/heure pouvant atteindre une vitesse maximale de 350 km/h.

L’Anesrif précise, dans un écrit adressé hier à L’Expression, que les principales villes qui sont reliées sont Tlemcen, à l’extrême ouest; Sidi Bel Abbès, Oran, Relizane et Mostaganem dans la région de Mohammadia, Chlef, Khemis Miliana, Bouira et Alger dans le Centre, Bordj Bou Arréridj, Sétif et Constantine sur les Hauts-Plateaux et enfin Guelma et Annaba à l’extrême est du pays.

La nouvelle ligne TGV sera spécialisée pour le trafic voyageur par rames spéciales TGV.

L’Anesrif indique également que ce programme de modernisation se fera dans la continuité du programme en cours (2005/2014) qui portera, à l’horizon 2014, la vitesse du réseau à 160 km/h et pour certains tronçons à 220 km/h.

Il va sans dire que ce moyen de transport ferroviaire très moderne, concurrencera sérieusement le transport aérien sur les distances inter-villes situées entre 400 et 500 km. Viendra s’ajouter le confort qu’offre ce mode de transport moderne.

L’étude du TGV Nord-Sud par le centre du pays, est lancée parallèlement. Il desservira huit villes à partir de Boumedfaâ.

Ce sont les villes de Berrouaghia, Boughzoul, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla et Timimoun, précise encore Anesrif dans sa note.

Il est opportun de s’interroger sur le coût de ce projet titanesque et sur les éventuels soumissionnaires qui vont répondre à cet appel d’offres alléchant, qui ferait l’affaire de nombre d’entreprises du monde occidental miné par une récession latente.

Autre question fort anticipée. Quel sera le prix du billet en rappelant que le train électrifié «autorail» mis en service récemment est quelque peu boudé par les voyageurs.

Ces derniers estiment le billet trop onéreux comparé au maigre salaire qu’ils perçoivent comme simple travailleur.

Le billet Alger-Blida revient à 100 DA et un Alger-El Affroun à 170 DA !

Abdelkrim AMARNI
L'Expression
25.08.2009.
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Jamesbond

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MessageSujet: Re: Des voitures algériennes dès 2010.   Des voitures algériennes dès 2010. Icon_minitimeVen Déc 25 2009, 23:58

Le projet coutera très cher
Le président du FCE s’exprime sur la première voiture “made in Algeria”


La construction de la première voiture made in Algeria est “possible”, mais “assujettie à une mobilisation politique et économique et du gouvernement et d’un tissu industriel plus large qu’on ne le croit”. C’est le président du FCE, en l’occurrence Réda Hamiani, qui le dit.
En plus clair, l’Algérie devra faire face à une dichotomie plus complexe pour enfin avoir une industrie automobile au sens propre du terme.
M. Hamiani, qui s’est exprimé, mercredi après-midi, en marge d’un déjeuner de presse organisé par l’Association algérienne des concessionnaires automobiles, que dirige M. Baïri, s’est montré sceptique : “De deux choses l’une : ou notre pays développe d’abord une vaste chaîne de sous-traitance avant d’engager la construction automobile, ou notre pays s’engage et, en cours de route, on fera avec pour développer la sous-traitance. Mais la manière avec laquelle les firmes automobiles montent les véhicules, notamment la fabrication de composants (faisceaux électriques, pare-chocs, phares…), on doit avouer notre faiblesse”, a commenté M. Hamiani, dans une discussion à bâtons rompus avec les médias présents. Autrement dit, le véhicule made in Algeria coûtera très cher et pour le constructeur et pour le consommateur qui aura, donc, à payer un produit local de moindre qualité et à un prix élevé par rapport à un produit fini. Argumentant sa position à ce sujet, M. Hamiani dira que les conditions du gouvernement algérien sont légitimes, notamment concernant l’intégration des métaux et autres plastiques fabriqués localement, pour toute firme qui voudrait s’installer en Algérie. Mais, faudra-t-il aller aussi vers l’allégement des contraintes douanières et des taxes appliquées sur le produit fini sur notre territoire. Le patron du FCE, qui a exprimé sa crainte quant à une nouvelle gabegie algérienne, ira loin pour citer des exemples vivants. “Chez nous, il y a comme un télescopage entre le produit national et celui importé, en termes d’intérêt. Mieux, nous n’avons pas également la qualité exigée mondialement en matière de sous-traitance alors que les constructeurs homologuent leurs produits même dans d’autres pays émergents. Et au moment même où l’Algérie émerge, justement, nous assistons à une montée en puissance de l’économie asiatique qui propose des produits moins chers et envahit les marchés du monde. Je pense que notre tissu industriel est actuellement insuffisant pour prétendre réussir un véhicule 100 % algérien, d’une part, et qui sera à la portée du consommateur”, a développé encore le président du FCE. Celui-ci reviendra sur la triste expérience de l’installation de la firme italienne Fiat en Algérie et l’échec qui s’en est suivi. “J’ai survolé en avion le site où devait s’installer Fiat à Tiaret. Nous avons érigé en dur une unité gigantesque alors qu’il suffisait, comme cela se fait partout dans le monde, de construire de simples hangars répondant aux normes de sécurité et à moindre coût. L’usine de Tiaret nous a coûté très cher bien avant son lancement. Déjà, à l’époque, Fiat était aux abois. Et nous, nous avions construit une usine en dur que nous devions amortir sur notre dos. Aujourd’hui, les choses ont changé, Fiat s’est revigoré et revient en force sur le marché de l’automobile. Un marché que les décideurs doivent prendre en considération avant d’engager une industrie aussi lourde que l’automobile”, dira encore M. Hamiani, qui conclut : “Autrefois, les constructeurs automobiles faisaient un assemblage à 60 et 80% dans leurs usines délocalisées. Aujourd’hui, ces mêmes constructeurs ne misent que sur 10 à 20% du contenu du véhicule, comme la motorisation et la technologie. Chose qu’il faut méditer avec attention. Et tant que notre pays s’appuie sur le pétrole, comme d’ailleurs plusieurs pays émergents, nous ne pouvons que craindre les retombées de ces décisions. Nous devons immédiatement nous prémunir au lieu de continuer à injecter de l’argent dans des investissements lourds à la manière des années socialistes.”

Par : Farid Belgacem
Source: Liberté du 26.12.2009
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