Cap Djinet News...!!!

Le port de Cap Djinet ensablé

Cet état de fait est dû à des erreurs commises lors de l’élaboration des différentes études liées à la réalisation du port ainsi qu’à d’autres facteurs naturels imprévisibles.

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune, a affirmé lundi avoir pris des mesures «d’urgence» en coordination avec le ministère des Travaux publics pour faire face au phénomène d’ensablement du port de Cap Djinet à Boumerdès.
L’ensablement de ce port de pêche et de plaisance prêt à être mis en exploitation, est dû à «des erreurs commises lors de l’élaboration des différentes études liées à la réalisation du port ainsi qu’à d’autres facteurs naturels imprévisibles», a indiqué le ministre en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. Parmi les principales mesures à engager, la réalisation de deux digues au niveau du port, selon le ministre qui a indiqué avoir chargé le Laboratoire des études maritimes (LEM) du suivi et du contrôle de ce phénomène en vue de trouver les solutions adéquates à moindres frais. A l’entame de sa visite, M.Mimoune a procédé à l’inauguration du relève portique de l’Entreprise de construction et réparation navale (Corenav) au port de Zemmouri El Bahri (Boumerdès), le plus grand à l’échelle nationale avec une capacité de charge estimée à 150 tonnes et de réparation de plus de 10 navires par an. Ce relève portique importé des Etats-Unis d’Amérique a coûté un montant de 500 millions de DA, dont une aide de 60% octroyée par le Fonds national d’appui à la pêche et à l’aquaculture dans le cadre d’un programme intégré qui engloberait également les volets réalisation, réparation et entretien, ajoute le ministre.
Entré récemment en exploitation avec 50 travailleurs permanent et 12 vacataires, ce relève portique permettra de couvrir les demandes de réparation navale au centre et à l’est du pays et d’éviter ainsi de recourir aux pays voisins moyennant d’importantes sommes en devises. M.Mimoune a ensuite visité le projet conjoint réalisé par des investisseurs locaux et étrangers. Il s’agit de la ferme aquacole de Cap Djinet qui produit actuellement près de 1600 tonnes/an de poissons dont le loup de mer et la sole dans l’attente de la mise en exploitation l’année prochaine de l’écloserie qui permettra une production de 10 millions/an d’alevins. Par ailleurs, le ministre s’est enquis du nouveau plan de réhabilitation des ports de Dellys et de Cap Djinet et procédé à l’inauguration de trois stations de pêche et d’aquaculture au niveau des ports de Dellys, de Cap Djinet et de Zemmouri. Au niveau du port de Zemmouri, le coup d’envoi de la réalisation d’une grande pêcherie destinée à la vente en gros a été donné dans le cadre du programme du ministère visant la réalisation de plusieurs pêcheries à travers les ports du pays en vue de réguler ce commerce, conformément aux conditions d’hygiène et de contrôle de qualité, ce qui facilitera le calcul des quantités produites par an, a conclu le ministre.

R.R
Source: L'Expression du 21.06.2009

Ya djames, ce n'est pas une erreure mais une grande faute! On ne construit pas un port dans la précipitation, il faut des études sérieuses. C'était prévisible pour le commun des mortels. tel qu'il est conçu, le probleme s'eternisera quoi qu'on fasse.Il faut réflechir avant d'agir dit un dicton.

Salam,
Comme toujours, lorsque des problèmes surgissent, le plus souvent c'est parce que l'étude de faisabilité n'était pas complète et que les imprévus n'ont pas été cernées.
Le cas d'El Hadjar aussi est un exemple: problème d'eau.
Merci James pour toutes pertinentes informations.
Larbi

Ferme aquacole de Cap-Djenet à BoumerdÈs
La production face à des problèmes financiers

Inaugurée à grande pompe par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques il y a quelques mois, la ferme aquacole de Cap-Djenet, spécialisée dans l’élevage et la production de la daurade, du loup de mer et de la sole, bute contre de nombreuses difficultés pour son décollage réel.
D’une capacité de production de 2 000 tonnes par an, cette ferme, qui appartient à une société mixte algéro-espagnole, ne fonctionne actuellement qu’à 15% de ses capacités. Le responsable de cette ferme aquacole, rencontré dernièrement en marge du séminaire sur “L’aquaculture et la sécurité alimentaire” organisé à Boumerdès, affirme avoir introduit plusieurs demandes de subvention au ministre de la Pêche mais, en vain.
“Je ne comprends pas pourquoi on a financé des projets qui n’existent même pas encore, alors que notre ferme est privée de subvention”, indique M. Aouici.
Le même responsable s’étonne des contradictions qui existent entre le discours et la réalité sur le terrain. “D’une part, on nous parle de projets intégrés et d’encouragement des entreprises qui désirent investir dans ce créneau et, d’autre part, on ne daigne même pas répondre à nos lettres”, affirme M. Aouici qui regrette que sa ferme, qui peut employer plus de 200 personnes, ne tourne actuellement qu’avec seulement 40 travailleurs. Il ajoute que ce projet, qui permettra à l’Algérie d’exporter du poisson, tel que le loup de mer ou la daurade, a coûté cher à sa société. “Nous avons dégagé plus de 120 millions de DA de fonds propres pour réaliser les ouvrages du génie civil et plus de 250 millions de DA pour les équipements grâce à un prêt bancaire mais, jusqu’à présent, on n’a reçu aucun centime”, ajoute-t-il.
M. Aouici affirme que de nombreux pays ont fait commande de ses produits mais il ne peut les honorer faute de subvention. Interrogé sur cette situation, M. Oussad, sous-directeur des ressources aquacoles au niveau du ministère, qui se trouvait sur le lieu de cette manifestation, a affirmé que son département ne peut financer “une société étrangère”. Or, la ferme de Cap Djenet appartient à une société algéro-espagnole, précise-t-il.
Par ailleurs et lors de son intervention à l’occasion de la tenue de ce séminaire, M. Oussad a indiqué que “le ministère de la Pêche a tracé un riche programme à la faveur de la promulgation, en 2004, du décret relatif au développement de l’aquaculture, à l’élevage de poissons et à l’octroi de subventions à ceux qui désirent investir dans ce créneau”.
Il ajoutera que ses services ont identifié 450 sites à travers le pays propices à l’implantation de fermes à l’horizon 2025 visant une production de 53 000 tonnes (toutes filières confondues), dont 36 projets sont en cours de réalisation et une dizaine sont entrés en activité, à l’instar des fermes de Cap Djenet, Azeffoun, Ouargla et Ghardaïa.
Par : Madjid T
Source: Liberté du 24.10.2009

Centrale thermique de Cap Djinet
Les travailleurs s’insurgent

Deux cent soixante employés de la centrale thermique de Cap Djinet ont enclenché avant-hier, une grève suivie d’un sit-in à l’entrée de ladite structure économique étatique.

Tout en demandant d’être associés à toute décision concernant la gestion de celle-ci, les grévistes donnent un délai de douze jours à l’administration concernée pour l’amélioration de leur situation professionnelle.

Juste après ce débrayage, le collectif d’employés non affiliés à l’UGTA a remis au premier responsable de ladite centrale électrique une plateforme de revendications portant essentiellement sur l’augmentation des salaires avec effet rétroactif et la revalorisation des différentes primes et indemnités entre autres celle liée au risque de travail. S’y ajoute la réclamation d’autres avantages en nature, à savoir les trousseaux scolaires depuis 2001, la restauration, le suivi des remboursement des dépenses médicales, l’accélération de l’aménagement du parking-auto et la reconsidération de la pension de retraite. Les grévistes s’insurgent également contre les modalités de promotion au sein de leur entreprise, ainsi que la gestion de la question du logement. Ils menacent de durcir leur mouvement de protestation, à travers une grève illimitée, à partir du 13 décembre prochain, au cas où leurs doléances n’auraient pas de suivi.

Salim Haddou
Source: La Depeche de Kabyile du 03.12.2009