Stérilité

Beaucoup de couples fraîchement unis par les liens du mariage ou qui le sont depuis longtemps déjà vivent sans descendance. Jadis, les problèmes de stérilité n’étaient pas assez répandus comme de nos jours. Dans le passé, les couples qui n’avaient pas d’enfants à Dellys se comptaient sur les doigts d’une seule main, mais de nos jours nombreux sont ces ménages où ne raisonnent jamais les rires sonores et joyeux des petits enfants. L’absence d’enfants rend tristes et désolés les maisons les mieux cossues. Il n y a pas comme un enfant pour égayer une demeure ainsi que les cœurs de ses habitants. Les enfants sont un don de Dieu, et quel don !Seuls ceux qui en sont privés apprécient ce don à sa juste valeur, mais nous qui en avons plus d’un, des fois, nous nous plaignons de leurs diableries et sommes excédés par leur espièglerie alors qu’elles ne sont en vérité que pureté et innocence. Je connais des gens qui se disent prêts à donner des années de leur vie, un membre de leur corps et tout leur patrimoine et avoir en contrepartie un descendant, un héritier. Nos enfants sont un prolongement de nous-même et nous continuerons d’une certaine façon à vivre travers eux après notre disparition. Certaines personnes atteintes de stérilité et qui ont les moyens ont été jusqu’en France, en Tunisie et dans bien d’autres pays, qui pour des examens approfondis, qui pour traitement curatif, et qui pour insémination artificielle, mais malheureusement, pour la plupart d’entre eux, l’événement heureux ne fut jamais au rendez-vous et l’enfant tant souhaité ne voulut point venir. Ceux qui vivent privés d’enfants le vivent mal, refusent de l’accepter, ne le supportent pas et souffrent en silence. La souffrance,on la lit dans leurs yeux et on la voit dans cette ombre de tristesse qui couvre leurs visages. On la voit aussi dans leurs regards chargés de regrets mêlés d’envie quand ils voient tous ces bambins gambader autour de leurs parents comme de petits agneaux alors qu’eux se voient privés de cet enfant qu’on aime tant promener et voir rire et jouer. Moi, je les comprends et je suis très sensible à leur douleur et à leur désarroi et je suis triste pour eux surtout les femmes, créatures plus faibles et plus vulnérables, et qui commencent très tôt à rêver de maternité, bien longtemps avant que nous les hommes commencions à être habités par le désir d’être pères. Dans mes prières quotidiennes, j’implore le Tout-Puissant, du fond du cœur, d’accorder des enfants à tous ceux qui n’en ont pas, car être père ou mère est l’événement le plus heureux qui puisse arriver dans la vie de tout un chacun. Dans une société comme la notre, société sans pitié à l’égard des faibles et des éprouvés, dès qu’un couple tarde à avoir un enfant, la femme est automatiquement pointée du doigt, culpabilisée et stigmatisée, même si le défaut n’est point en elle et qu’elle soit apte à procréer. Sa belle-mère surtout ne la laissera jamais tranquille, la tarabustera sans cesse et lui fera entendre, chaque jour que Dieu fait, une kyrielle de reproches et d’injures et cela tant qu’elle n’est pas tombée enceinte. L’homme stérile, de son côté, sera cet éternel diminué vis-à-vis de ses congénères. Il ne sera jamais à l’abri de leur sarcasme et de leurs remarques désobligeantes. D’ailleurs même les couples qui n’ont que des filles sont sujets au mépris et à la dérision d’une société prompte à condamner mais très lente à comprendre, à consoler et à réconforter.
Personne n’est content de son sort ici-bas. Et pour vivre en paix il faut se contenter de ce que l’on a car on ne peut jamais tout avoir dans cette vie. Et tant qu’on est sur terre il nous manquera toujours quelque chose. Le sage est celui qui fait contre mauvaise fortune bon cœur, s’accommode de toutes les situations défavorables et prend les choses comme elles viennent et les gens comme ils sont.

Merci Eddelssi pour cet excellent sujet. Il faut que les gens comprennent que la stérilité est toujours involontaire.

Cette stérilité peut être d'origine masculine ou féminine.

Oui,le sujet est d'une actualité cuisante.Mais avoir des enfants ne dépend pas de l'être humain lui-même.C'est Dieu qui les donne à qui Il veut et en prive qui Il veut,pour éprouver Ses créatures.Si moi j'ai des gosses et toi pas cela ne veut point dire que je suis plus intelligent ou plus capable de toi,jamais,c'est affaire de mektoub,c'est tout.Dieu dit clairement dans Son livre sacré." A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut, ou bien Il donne à la fois garçons et filles; et Il rend stérile qui Il veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent."
Moi,je croyais que certaines pratiques et certaines mentalités étaient à jamais révolues,mais décidément,elles ont la peau due et continue à gangrener notre société et à miner les relations sociales.

YA EL MOUDJA, la volonté de dieu et celle des humaisn en est une autre.

Je pense plutot que ce phénoméne survient a des facteurs sociologiques et technologiques.

Savez-vous que le stress déminue la production de spermatozoide et la libido.
Savez-vous que le port d'un téléphone portable dans la poche diminue d'un quart la production de spermatozoide et de ce fait: la fertilité...sans parler des anténnes relais mobiles+ les ordianteurs+les differents appareils qu'on utilisenet+ les produits chimiques et conservateurs contenus dans nos denrées alimentaires+polutions de tout genres...et j'en passe...

ensuite la volonté de dieu s'en est une autre chose.